Nuit blanche à Sainte-Marthe

Bulles immobilières et autres ordures !

Quel est le sens de l’installation éphémère apparue en off à la faveur de la Nuit blanche 2020 sur trois sites simultanément : en haut de la rue Jean-et-Marie-Moinon, devant la librairie Cariño rue du Chalet et en bas de la rue Sainte-Marthe, devant l’ancien atelier du peintre Philippe Andrieux, un des premiers chassés par la nouvelle vague spéculative.

Marelles collées au macadam pour suivre l’envolée du prix du mètre carré…

Sacs poubelle gonflés à bloc, prisonniers de filets cloués à une devanture ou noués à une grille de jardin…

Que se cache-t-il là-dedans ?

Serait-ce nous, les invisibles déchets captifs ? Habitants, locataires, petits propriétaires, pris au piège d’un engrenage infernal où les uns se font vider et les autres, pliant devant les diktats du marché, se retrouvent spéculateurs malgré eux…

Ou n’est-ce que du vide ? Une bulle, c’est fait pour se dégonfler et ça peut éclater plus vite qu’on ne pense…

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Hélas, 48 heures plus tard, ce sont des portes blindées qui ont remplacé l’installation !

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