Pour mieux préparer notre réunion de concertation avec les responsables du logement et de l’économie sociale et solidaire à la Mairie du 10e arrondissement (72 rue du Faubourg Saint-Martin), le mercredi 28 mai, à 18 h 30, nous avons lancé dimanche soir une pétition sur Change.org sous le titre « Stop Monop’ ! Changez à Paris la politique du financement du logement social par les rez-de-chaussée ! », adressée à Anne Hidalgo, maire de Paris, à Ian Brossat, adjoint en charge du logement et président de Paris Habitat-OPH, et à Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement.
Si vous ne pouvez pas être des nôtres le 28, vous pourrez nous soutenir efficacement en signant la pétition et en la diffusant le plus largement possible autour de vous. Cela ne vous coûtera que 30 secondes et un petit clic, et notre seul espoir de nous faire entendre est de nous montrer nombreux – de retrouver donc sur la nouvelle pétition les plus de 400 signatures recueillies sur papier il y a trois ans « Contre le DailyMonop’ et pour la diversité commerciale ».
Vous trouverez la pétition ici : http://chn.ge/1nY0BA9
Quel que soit le nombre de signatures recueillies le 28 mai, il va sans dire que la pétition continuera et ne sera fermée que le jour où nous aurons gain de cause.
En voici le texte :
Vous êtes parmi les chanceux que la spéculation immobilière n’a pas encore chassés de Paris, mais vous en avez assez de déprimer en voyant autour de vous les petits commerces disparaître l’un après l’autre au profit de la grande distribution, le tissu commercial perdre sa diversité face à l’invasion de boutiques accaparant des rues entières pour une activité unique qui, en général, ne sert pas les besoins des habitants et génère souvent des nuisances. Vous ne comprenez pas pourquoi les politiques laissent faire, voire ménagent des espaces taillés sur mesure pour les Monoprix et compagnie dans leurs résidences dites sociales, plutôt que de donner un coup de pouce dans l’autre sens et de mettre leurs projets immobiliers au service de l’intérêt général de la cave au grenier. Rejoignez-nous. Soutenez notre pétition pour appeler nos édiles à leurs responsabilités et réhumaniser nos quartiers.
Un cas d’école
C’est celui du projet de résidence sociale actuellement en construction à l’angle des rues Bichat et Faubourg du Temple dans le Centre-Est parisien, sur la parcelle jouxtant l’immeuble où Pierre Salvadori a logé les grands déprimés de son film Dans la cour.
La rumeur en courait dans le quartier depuis quarante ans. Le projet définitif a été approuvé par délibération du Conseil de Paris en juin 2006.
Les riverains n’en ont appris le détail que cinq ans plus tard, à la veille des démolitions, sans aucune concertation en amont : cette parcelle qui, à l’époque où la Ville a commencé à l’acheter bout par bout, abritait une cour typiquement parisienne mélangeant habitat et activités artisanales, où l’on dénombrait treizecommerces sur les deux rues (poissonnier, primeur, boucher, traiteur, coiffeur, plombier, cordonnier, auto-école, etc.), va faire place à un immeuble de cinq étages comprenant 90 logements sociaux, une crèche de 66 berceaux, 96 places de parking, un jardin fermé au public et seulement deux surfaces à vocation commerciale, l’une de 430 m2, promise à un Monop’, l’autre, de 177 m2, initialement destinée par le bailleur à un magasin de vêtements dégriffés.
L’annonce de la crèche et des logements sociaux a été unanimement bien accueillie. En revanche, l’attribution des surfaces commerciales a soulevé un tollé. Normal – dans un quartier qui ne comporte aucun équipement socio-culturel de la Ville et où le commerce de proximité – au sens propre du terme : répondant aux besoins des habitants et favorisant le bien vivre ensemble – a quasiment disparu. À la place, notre horizon s’est réduit à une litanie de boutiques de mode bas de gamme – 68 dans le seul segment de la rue du Faubourg du Temple compris entre le boulevard Jules-Ferry et la rue Jules-Verne, surnommé désormais « rue des Rideaux-Fermés » – et de pourvoyeurs de malbouffe industrielle : 23 supérettes et moyennes surfaces de la grande distribution dans un rayon proche, dont plus de la moitié pour le seul groupe Casino, prêtes à nous vendre bientôt les poulets javellisés du GMT.
Ce n’est pas une fatalité
Ce cas n’est pas unique. Confection de gros ou de détail, téléphonie mobile, coiffeurs, ongleries ou même bars branchés, la monoactivité est un fléau qui frappe de plus en plus de quartiers de l’Est parisien. En même temps, le rouleau compresseur de la grande distribution passe partout, au détriment de notre qualité de vie. Dans certains quartiers, la Ville essaie de combattre la dégradation et la disparition des commerces et services de proximité grâce à la SEMAEST (société d’économie mixte d’aménagement de l’Est parisien), qui se porte acquéreur de locaux et y implante des boutiques. Ces programmes sont cependant loin de concerner tous les quartiers frappés par la monoactivité, d’un côté, et le monopole alimentaire de la grande distribution, de l’autre (ils ne s’appliquent pas, par exemple, au Faubourg du Temple), et les résultats sont en tout état de cause mitigés, les commerces implantés contribuant souvent à la « gentrification » des quartiers qu’ils sont censés « préserver ». Les projets immobiliers des bailleurs sociaux permettraient une action plus immédiate, qui pourrait inverser la tendance en faisant d’une pierre trois coups – ce n’est pas qu’un rêve : même en privilégiant, au rez-de-chaussée, le commerce plutôt que les équipements socio-culturels ou les espaces associatifs, il serait toujours possible d’impulser un changement, possible de donner un coup de frein à la spéculation, possible de favoriser des commerces utiles au tissu social et de ménager la transition vers un mode de distribution novateur, conciliant offre de qualité et prix modiques grâce aux circuits courts. Il suffirait de proposer, non pas de grandes surfaces à loyer élevé (pour la facilité des gérants), mais de petites surfaces à loyer modéré (pour le bien-être des habitants), éventuellement même de grandes surfaces à loyer modéré (pour les projets innovants comme le supermarché collaboratif La Louve dans le 18e). Pourtant, partout ou presque où l’intervention publique pourrait jouer ainsi son rôle, nos décideurs abdiquent, laissent faire, accueillent à bras ouverts les enseignes et les gros sous des grands groupes.
Changer la politique des bailleurs sociaux ? Chiche !
Le chantier Bichat-Faubourg du Temple (confié à un autre mastodonte : Bouygues) a démarré depuis trois mois. La livraison de l’immeuble est prévue pour l’automne 2015. Si, face à la mobilisation des habitants, les pouvoirs publics (qui financent tout de même le projet à hauteur de près de 5 millions d’euros de subventions et de plus de 15 millions de garantie d’emprunts pour les logements sociaux) acceptent désormais de discuter de l’enseigne qui emportera le morceau, ils persistent toujours dans leur refus de remettre en question la dimension des surfaces proposées et l’importance des loyers demandés : environ 500 € de loyer annuel par m2, hors taxes et hors charges, pour des locaux livrés brut de béton. Autant dire, des prix inabordables pour toute initiative autre que la grande distribution, déjà en position de quasi-monopole. L’argument est toujours le même : purement financier. Soit, selon les mots de Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement :
« Les commerces doivent permettre d’équilibrer le budget du logement social. »
… au risque de jeter de l’huile sur le feu de la spéculation immobilière…
« Il n’y a pas le choix, car c’est le montage financier du projet, et sinon il n’y aura pas de logements sociaux, et il n’y aura pas de crèche. »
… au risque de laisser les occupants des logements sociaux à la porte des commerces qui ne seront pas à la portée de leur bourse ; mais peut-on vraiment parler de logements sociaux, alors que plus des deux tiers relèvent de catégories qui prévoient un plafond de ressources annuelles entre 53.845 et 69.999 € pour un ménage avec deux enfants ?…
« Il faudra que l’enseigne choisie ait une envergure suffisante pour permettre des recettes financières indispensables à l’équilibre général du projet. »
… au risque de voir la même logique d’autofinancement monter dans les étages et remettre en question le caractère social même des bailleurs municipaux, comme c’est déjà le cas des PLS (au plafond de 69.999 €), logements de facto intermédiaires, classés « sociaux » pour mieux remplir les quotas…
En même temps, le même Rémi Féraud reconnaît le problème et donne la clef de la solution de simple bon sens que nous venons d’évoquer : « Je pense comme vous que le prix des commerces pour boucler le montage financier, ce n’est plus la bonne façon d’aborder les choses.Le seul moyen de changer ça, c’est de changer la politique des bailleurs sociaux, c’est-à-dire que la Ville ne donne plus des objectifs de rentabilité aussi importants aux rez-de-chaussée des immeubles. » Étant entendu que « le changement possible ne s’inscrit pas que dans un arrondissement, il s’inscrit dans tout Paris ».
Tope là !
Et la crise ? direz-vous. Vu le coût démesuré des chantiers de réaménagement du centre commercial Beaugrenelle et du Forum des Halles, pour ne rien dire du projet pharaonique de la Tour Triangle, elle semble étrangement sélective…
Il n’y a pas de mixité sociale sans mixité commerciale !
Il n’y a pas de service public là où l’objectif de l’intérêt général est subordonné à celui de la rentabilité économique à courte vue !
Le changement, c’est maintenant ou jamais !
Demandons la fin des logiques d’autofinancement dans le logement social.
Signez notre pétition et, si vous vous sentez concernés par le cas concret de l’angle Bichat-Faubourg du Temple, soutenez-nous en venant nous rejoindre le 28 mai, à 18 h 30, à la Marie du 10e arrondissement (72 rue du Faubourg Saint-Martin), pour en discuter avec nos nouveaux élus.
<Mise à jour du 29 mai : Signez notre pétition, aidez-nous à lui donner la diffusion la plus large possible et écrivez directement aux élus de votre arrondissement au Conseil de Paris pour exiger une révision de la politique de financement du logement social par les rez-de-chaussée. Dans le cas concret de l’angle Bichat-Faubourg du Temple, la rencontre d’une quinzaine de membres et de sympathisants de notre collectif, le 28 mai, avec trois adjoints du maire du 10e arrondissement, en principe favorables à notre cause, n’a fait que confirmer la nécessité d’agir au niveau de l’Hôtel de Ville.>
Le collectif STOPMONOP
Qui sommes-nous ? Pétition papier qui a recueilli dès juin 2011 plus de 400 signatures, campagne de courriers aux élus et rassemblements publics : depuis trois ans, les habitants du quartier Goncourt, réunis aujourd’hui au sein du Collectif STOPMONOP, luttent pour obtenir une révision du projet Bichat-Faubourg du Temple, favorisant en rez-de-chaussée le commerce de proximité, l’artisanat, la vie associative et la culture comme antidote à la monoactivité.
Contact : https://groups.google.com/forum/#!contactowner/stopmonop
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Mail de mise à jour envoyé aux signataires de la pétition le 29 mai 2014 :
Bonjour à vous tous, qui avez apporté votre soutien à notre pétition contre les logiques d’autofinancement dans le logement social à Paris.
Une douzaine de membres et de sympathisants du collectif Stopmonop ont été reçus hier, 28 mai, à la Mairie du 10e arrondissement, par Dante Bassino, Sylvain Raifaud et Léa Vasa, adjoints (PC et EELV) en charge respectivement du logement, de la démocratie locale et de l’économie sociale et solidaire. Tous trois sont, en principe, favorables à nos exigences, mais n’ont pas le pouvoir de lever l’obstacle financier auquel se heurte notre lutte contre l’implantation d’un nième supermarché dans un quartier déjà abondamment desservi par la grande distribution : l’utilisation des loyers commerciaux comme variable d’ajustement dans les projets immobiliers des bailleurs sociaux.
Il a été décidé que Dante Bassino chercherait à rencontrer les responsables du projet Bichat-Faubourg du Temple à Paris Habitat pour explorer les marges de manœuvre en prévision d’une réunion de travail avec le collectif et le maire du 10e, Rémi Féraud ; on organiserait dans la foulée – si possible, avant les vacances – une réunion publique avec les habitants du quartier Goncourt afin d’amorcer enfin le processus de concertation proprement dite – ce qui, bien sûr, prendra du temps.
Pendant ce temps, le chantier Bichat Faubourg du Temple avance à grands pas et notre cas n’est pas unique.
Dans tout Paris (comme ailleurs – vos signatures l’attestent – en province et à l’étranger), les pouvoirs publics se mettent au service de la grande distribution plutôt que de nos quartiers minés par la monoactivité commerciale et menacés de gentrification.
Si Anne Hidalgo, maire de Paris, et Ian Brossat, son adjoint au logement, le voulaient, cette situation pourrait changer très vite. Les projets d’immobilier social pourraient et devraient être l’occasion de rompre avec les logiques financières pour impulser un changement et réhumaniser nos quartiers.
Aujourd’hui, au lendemain d’une débâcle électorale sans précédent, due en grande partie à l’abstention de citoyens déçus par des promesses non tenues, rappelons-les à leurs engagements de l’entre-deux-tours des municipales d’il y a deux mois :
« Nous rendrons la vie moins chère grâce aux services publics municipaux, aux halles alimentaires bon marché… »
« Nous soutiendrons les commerces de proximité… » dans le cadre plus général d’un engagement à « favoriser la diversité commerciale, les commerces de proximité et l’économie sociale et solidaire »
Le moment est mal choisi pour décourager ceux d’entre nous qui essaient encore d’agir pour défendre l’intérêt de tous.
Nous aussi, ne cédons pas à la morosité ambiante. Il est plus important que jamais de poursuivre et d’élargir la diffusion de notre pétition, qui est notre seul moyen de pression. En vous remerciant tous de ce que vous avez fait jusqu’à présent, je vous demande donc de remobiliser vos réseaux.
P.-S. – Si vous vous sentez inspirés, n’hésitez pas à écrire aussi directement aux destinataires de notre pétition :
Anne Hidalgo (Anne.Hidalgo@paris.fr)
Ian Brossat (Ian.Brossat@paris.fr)
Rémi Féraud (Remi.Feraud@paris.fr)
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Mise à jour du 20 septembre 2014
La résistance paie
Certains d’entre vous le savent déjà : les espoirs nés avant les vacances semblent en passe de se réaliser en ce qui concerne le cas concret du projet Bichat-Faubourg du Temple, et même au-delà. Notre action du 25 juillet a été suivi d’un entrefilet dans Le Parisien du 26 et d’un rendez-vous avec Ian Brossat à l’Hôtel de Ville le 28 août (confirmant la demande faite au bailleur de prévoir une partition de la surface de 430 m2 initialement promise à un Monop’ et annonçant, à l’échelle de toute la Ville, le projet d’exclure à l’avenir de la compétence des bailleurs sociaux la gestion des commerces en pied d’immeubles pour la confier à un organisme indépendant tel la SEMAEST). Le 16 septembre, les plans revus de l’immeuble en construction ont été remis au maître d’ouvrage par l’architecte, Alexandre Chemetoff, et le 26, ils seront présentés par le directeur général de Paris Habitat, en présence de Ian Brossat, à des membres du collectif Stopmonop.
Combien de commerces prévoit-on désormais, et de quelles dimensions ? Quelle en sera la disposition ? Quel rôle joueront-ils dans le montage financier de l’ensemble ? Les loyers pourront-ils être modulés de façon à ouvrir ces espaces non seulement au vrai petit commerce de quartier dans toute sa diversité, mais aussi aux acteurs culturels, aux associations, aux projets relevant de l’économie sociale et solidaire ? Notre cas pourra-t-il réellement faire jurisprudence ?
Le 26 septembre, nous connaîtrons la réponse à ces questions et, nous l’espérons, les modalités de la procédure de consultation et de concertation qui devra s’enclencher dans la foulée pour que le gain de cette première bataille prenne tout son sens.
Dans la perspective d’une prochaine grande réunion publique à la mairie du 10e arrondissement (qui nous donnerait l’occasion de remettre notre pétition à ses destinataires), nous vous invitons tous à vous joindre à nous le samedi 27 septembre, à partir de 16 h, à l’angle des rues Bichat et Faubourg du Temple, où nous allons transformer les barrières du chantier en chevalet géant pour enterrer le Monop’ dans la bonne humeur et amorcer en toute liberté la réflexion sur ce que nous voudrions voir en prendre la place. Apportons des marqueurs, des bombes de peinture, des vieux draps, des cartons ou autres supports, au gré de chacun. Écrivons, peignons et dessinons, pour que tous les voient, nos rêves pour l’avenir de notre quartier.
Comme au mois de juillet, nous espérons que la presse aussi sera de la fête.
Plus d’infos sur le blog : https://stopmonop.wordpress.com
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Mise à jour du 30 septembre 2014
Le Monop’ est mort ! Vive Sandro ????
Nous avons désormais la réponse aux questions que nous nous posions dans notre mise à jour du 20 septembre. Le fait qu’il n’y aura dans la résidence HLM en construction à l’angle Bichat-Faubourg du Temple ni Monop’ ni autre moyenne surface est acté ; le bailleur ne reviendra plus là-dessus. Le local de 430 m2 sera découpé, au moins, en trois : de 205, 178 et 60 m2 respectivement, le plus grand des trois pouvant éventuellement être à son tour divisé en deux. Bien sûr, les surfaces de 205 ou de 178 m2 ne seront pas à la portée des petits commerçants que le quartier appelle de ses vœux, et le niveau rédhibitoire du loyer « d’équilibre » sur lequel le bailleur n’entend pas céder – 530 €/m2 annuels HT/HC – ferme d’office ces locaux aux projets associatifs, coopératifs et autres, relevant de l’économie sociale et solidaire. Nous n’avons pas combattu le Monop’ pour accueillir à la place un Sandro ou un Sephora, un Starbucks ou un Pain Quotidien. Force est pourtant de constater que le logement social demeure, pour les bailleurs publics, une simple équation résolue dans l’abstrait, sans tenir compte des hommes et des femmes qui y vivront ni du quartier dans lequel il s’insère. C’est dire l’importance de notre pétition contre les politiques d’autofinancement du logement social – pour notre cas concret et au-delà. La réunion de concertation à laquelle nous pensions remettre la pétition à ses destinataires a été repoussée au printemps 2015. Profitons de ce délai pour soutenir les élus qui nous soutiennent : si chacun de nos 527 signataires pouvait faire signer encore une personne, nous dépasserions les mille et pourrions peser plus encore dans la balance.
Ce n’est pas impossible. Stopmonop commence déjà à faire des petits. On nous a appris hier qu’un collectif se met sur pied dans le 18e pour dire non à un Carrefour de 1700 m2, annoncé au pied d’un projet réalisé en partenariat public-privé dans les anciens locaux de la CPAM entre le bd Ornano et la rue Baudelique. Bonne chance aux Stop-Carrefour qui tiendront une première réunion publique le mercredi 8 octobre, à partir de 20 h, à la Maison des Associations du 18e – 15 passage Ramey ; contact : cafeasso18@riseup.net.